Introduction à
sa pensée
Qu'est-ce qu'un insight?

 

Pierre ROBERT
Montréal

Bernard Lonergan a analysé de façon très élaborée l'insight et ses implications(1), mais il pense que cette expérience est relativement facile à identifier. L'objectif de ce texte est alors de favoriser une prise de conscience personnelle de cette activité de l'esprit et de suggérer les perspectives ouvertes par une telle démarche. Notre présentation est pédagogique et familière; sans suivre pas à pas la démarche de Lonergan, elle cherche à suggérer le dynamisme qui porte sa pensée et la fécondité de son approche.

En ce sens, il est intéressant d'apprendre que le sous-titre originel d'Insight était : An Essay in Aid of a Personal Appropriation of One's Own Rational Self-Consciousness (Un essai visant à favoriser une appropriation personnelle de sa propre conscience de soi rationnelle)(2) . L'auteur réfère au titre complet de l'ouvrage célèbre de John Henry Newman : An Essay in Aid of A Grammar of Assent. En effet, cet ouvrage a joué un rôle déterminant dans son évolution intellectuelle. Mais ce titre témoigne de l'intention « pratique » d'Insight : renvoyer le lecteur à ses propres opérations en vue de favoriser une appropriation de soi, faire entrer dans une démarche plutôt que de fournir un système. Ce que nous entreprenons se situe dans cette ligne.

1. Identification de l'insight

(a)  Pour identifier l'insight, on peut se référer au premier paragraphe de l'ouvrage où Lonergan donne l'exemple suivant.(3)

Dans le roman policier idéal, le lecteur est mis en présence de tous les indices, mais il ne parvient pas à trouver la solution. Pourquoi? Il peut remarquer chacun des indices au fur et à mesure qu'ils se présentent; il peut les avoir tous en mémoire. Malgré tout, il demeure dans l'obscurité, car découvrir une solution va au-delà, c'est-à-dire que la découverte consiste dans cette activité différente de l'intelligence qui organise et unifie dans une seule perspective explicative l'ensemble des données.

Qu'est-ce qu'un insight? L'insight est le trait de lumière, le « déclic », en termes plus techniques, la saisie, la découverte d'une intelligibilité. Par lui, on découvre une explication, on saisit une unité possible. Il fait passer de l'obscurité à la lumière, du désordre à l'organisation, du tâtonnement à la simplicité de la solution; en d'autres termes, du niveau sensible à une explication d'ordre intelligible.

(b) Cette expérience, à vrai dire, se retrouve dans différents domaines, d'ordre théorique comme d'ordre très pratique.

Ainsi, on s'acharne sur un problème de mathématiques. On y repense, on a l'impression de tourner en rond. Puis finalement la lumière se fait, on a compris!

On est appelé à réparer un appareil électrique. On le démonte, on en étudie le mécanisme, on s'explique la fonctionnement. On voit ainsi ce qui est défectueux. On est en mesure de le réparer.

L'expérience se retrouve dans l'analyse d'un texte. Un texte paraît obscur. On lit et relit un paragraphe, on reprend les choses dans son esprit, on se réfère à sa propre expérience, on se rappelle d'autres textes ou des idées du même ordre. Puis on saisit, on voit ce que l'auteur veut dire, on comprend le sens du paragraphe, l'idée exprimée. (On reprendra même pour s'assurer que c'est bien ce dont il s'agit!)

Mais cette expérience se retrouve également dans une conversation. A un moment donné, on ne comprend pas bien ce dont l'autre nous entretient et on lui demande : que veux-tu dire? Il s'explique, et on saisit ce dont il s'agit.(4)

Elle se retrouve de même dans un cours. Les étudiants saisissent ou ne saisissent pas l'explication, ou la saisissent avec des degrés divers de rapidité. Et le bon professeur est celui qui sait disposer en bonne place les éléments de façon à amener les étudiants à comprendre, à faire l'insight.(5)

Ces exemples permettent une première identification. Comme on le voit, l'insight est une activité relativement simple, courante, familière. Cette activité toutefois passe souvent inaperçue, car l'attention n'est pas spontanément tournée de ce côté. Elle arrive plus fréquemment et plus rapidement chez certains que chez d'autres. Elle se retrouve en différents domaines : dans la vie de tous les jours, dans les mathématiques comme dans les sciences expérimentales, en philosophie et dans l'étude des textes.

Mais qu'est-ce qui est arrivé au lecteur qui a compris? Il a identifié l'activité en lui-même, il a fait lui-même un insight. Mieux encore, il vient de faire un insight dans l'insight, une saisie de la saisie. La chose est donc possible! Telle est la porte d'entrée dans l'analyse réflexive que Lonergan déploiera dans toute son ampleur.(6)

2. Premières percées

À partir de ceci, il est possible de faire quelques percées, d'élargir les perspectives.

(a) L'insight est une expérience. Il ne s'agit pas en effet d'une théorie, mais d'un événement, de « quelque chose qui arrive ». On pourra élaborer une théorie à partir de cette expérience, mais au départ, il y a une expérience, quelque chose qui appartient à l'ordre du donné et qu'il est possible de reconnaître.

(b) Cette expérience est relativement courante, mais la faire est une chose, en prendre conscience en est une autre. Notre esprit n'est pas spontanément tourné dans cette direction, pour mieux dire, il n'est pas spontanément attentif à ce type de réalité. Il s'agit alors de prendre  conscience de ce que l'on a fait, de devenir attentif à ces opérations de l'esprit. Ainsi se réalise l'entrée dans une analyse réflexive, laquelle signifie un retour sur ses propres activités conscientes : qu'est-ce que je fais quand je connais? quand je cherche à comprendre? quand je crois?(7)

(c) Cette expérience n'est pas d'ordre sensible, mais d'ordre intellectuel. Pour mieux dire, elle est saisie d'un intelligible; elle est le pivot par lequel on passe du sensible à l'intelligible(8). Pourtant elle arrive, elle est un fait. Si tel est le cas, il y a donc un  niveau intellectuel en l'être humain; et cette affirmation n'est pas une pure spéculation, elle repose alors sur un fait, un fait qui existe et qu'il est possible d'identifier. Cela pourra amener à réviser notre concept d'expérience, et notre image de l'être humain...

(d) Il y a une distinction à faire entre l'activité et le contenu, entre l'opération et son produit. L'insight est l'activité par laquelle est produit un contenu intellectuel, un principe explicatif, une intelligibilité, bref, une idée! La démarche réflexive consiste en l'occurrence à devenir attentif aux activités, à passer des contenus aux activités qui les génèrent et qui, elles aussi, existent. C'est l'approche mise en œuvre par Lonergan.

(e) Enfin, une note sur la traduction du terme insight, bien que le terme  soit secondaire, l'essentiel étant identifier correctement l'expérience. La meilleure traduction est sans doute saisie, car elle permet cette identification (c'est d'ailleurs le terme retenu par les traducteurs de MT). Employé en ce sens, il s'agit d'un néologisme créé à partir du verbe saisir qui désigne, entre autres, l'acte de comprendre (Voir Le Petit Robert). Le terme intuition pourrait être utilisé, en comprenant toutefois que l'expérience désignée n'est pas d'ordre sensible, de l'ordre de la perception, mais d'ordre intellectuel. L'employer de la sorte serait d'ailleurs lui faire subir le même déplacement de sens que Lonergan fait subir au terme insight qui signifie dans l'anglais courant une certaine pénétration, de la perspicacité. Il a pourtant contre lui le poids d'une longue tradition. Le terme plus ancien intellection (qu'on rencontre dans le Vocabulaire technique et critique de le philosophie de Lalande pour désigner une activité de cet ordre) exprime très bien la chose : faire un insight, c'est comprendre, intelliger, faire une intellection... Enfin, le terme compréhension, plus général, risque de faire perdre la référence précieuse à une expérience relative précise.

3. Autres illustrations

(a) Reprenons les choses autrement. L'histoire d'Archimède est familière. On a soumis à celui-ci un problème à résoudre. Ce problème le préoccupe. Soudain, alors qu'il est dans son bain, vient la solution. Il sort de sa baignoire en s'écriant : Eurêka (j'ai trouvé!). Que vient de faire Archimède? Un insight! Il vient de découvrir, de comprendre, de saisir.

Lancé sur cette piste, on peut poursuivre la route. Qu'est-ce que fait Newton, lorsqu'au cours d'une promenade, il voit une pomme tomber et découvre la gravitation universelle? Un insight! Et on peut, quand on a réfléchi à cette activité de l'esprit, se représenter de façon vraisemblable ce qui est arrivé. Newton travaille à un problème depuis déjà un certain temps. Il ne comprend pas. Il est fatigué. Il va se promener. Dans ce moment de détente, il voit une pomme tomber. C'est l'indice qui entraîne le « déclic » : la lumière se fait, il voit comment les choses s'ordonnent... On peut penser qu'il s'en est retourné en hâte à son bureau pour jeter sur le papier, dans la crainte de les laisser s'échapper, le noyau d'intuitions qui se pressent à son esprit.

Mais bien des gens ont vu des pommes tomber qui n'ont pas eu l'idée de la gravitation universelle. Tout comme se baigner ne fait pas découvrir à tous le principe d'Archimède! L'insight se situe à un autre niveau que celui de la seule perception sensible, laquelle se produit normalement chez tous.(9)  De même, des gens peuvent lire un texte et ne pas en saisir le sens, passer à côté de ce qu'il veut dire.

Remarquons en passant qu'une fois les choses inventées, il est beaucoup plus facile de la retrouver. Il fallait Archimède pour découvrir le principe qui a reçu son nom, mais un élève normalement doué en physique peut maintenant y parvenir.

Remarquons également qu'une fois l'insight fait, un passage est franchi. Il n'est plus besoin de chercher laborieusement à nouveau, comme pour revivre la lumière de la découverte; au contraire, l'idée revient assez facilement à l'esprit, quitte à ce qu'on l'approfondisse et fasse un nouvel insight. Comme le dit Lonergan, l'insight s'insère dans la texture habituelle de l'esprit.(10)

(b) Mais on pourrait aller plus loin. Qu'a fait l'homme qui le premier a découvert le feu? Et celui qui a inventé la roue? Évidemment, il n'est pas possible d'aller vérifier et de constater sur place, mais qui comprend la démarche de l'esprit et ainsi la portée de l'insight se dit qu'il n'en peut être autrement : ces gens ont saisi, ont découvert, ont établi une relation qui n'existait pas auparavant.

4. Autres approximations

Ces illustrations livrent de nouvelles approximations des perspectives ouvertes par l'analyse de l'insight.

(a) Si cette identification de l'insight est juste, on est en présence d'une activité de l'esprit, d'un dynamisme qui : 1) se retrouve en différents domaines (mathématiques, technologie, vie de tous les jours, lecture des textes philosophiques ou autres); 2) se retrouve dans différentes cultures ou civilisations; 3) se retrouve dans différentes étapes de l'histoire. Si bien qu'on possède une base invariable pour comprendre l'être humain et pour relier entre eux des domaines très divers. Évidemment, la démarche de connaître est plus complexe que la seule saisie, pourtant cette constatation permet de comprendre que la prétention exprimée par Lonergan dans cette phrase n'est pas complètement déplacée :

Comprenez complètement ce que c'est que comprendre, et non seulement vous posséderez les grandes lignes de tout ce qui est à comprendre, mais vous posséderez aussi une base fixe, un pattern invariable, ouvrant sur tout développement ultérieur de la connaissance.(11)

En effet, si cette base est constante, elle ouvre à n'importe quel développement ultérieur de la connaissance, puisque tout ce qui sera connu le sera de cette façon : quiconque découvrira quelque chose, en effet, fera un insight; pour mieux dire, il se référera aux données, fera un insight, sur lequel il portera un jugement.(12)

(b) Quelques applications(13)

Si on tente d'expliquer quelque chose à un chien, il pourra agiter la queue parce qu'il sent que l'on a de l'affection pour lui, mais il ne comprend pas... Il n'a pas ce qu'il faut pour le faire. Tandis que si on explique quelque chose à un enfant en sachant s'ajuster, il saisit.

Qu'est-ce qui différencie l'être humain de l'animal? Un animal peut percevoir, il a de la mémoire et même de l'imagination, puisque certains rêvent, mais un animal ne fait pas d'insight, il n'accède pas à ce niveau qui est le niveau de l'intelligence proprement dit, niveau qui pourtant existe bien puisque chacun est en mesure de le découvrir en lui-même. Sans doute n'y a-t-il pas que l'insight qui différencie l'être humain de l'animal, mais l'insight assurément.

De même, qu'est-ce qui fait le passage de l'animal à l'homme dans l'évolution? Même réponse.

Il va de soi que nous n'avons pas la prétention de penser que ces quelques allusions suffisent à une démonstration. Notre intention est de rendre attentif à l'insight et de manifester la fécondité de cette prise de conscience. Ainsi, l'affirmation voulant que la différence entre l'homme et l'animal consiste dans la pensée peut demeurer une affirmation vague, sujette à controverse, être considérée comme une hypothèse vraisemblable voire une option personnelle, tandis qu'une appropriation de l'insight rend manifeste que l'existence d'un niveau intellectuel n'est pas seulement une hypothèse mais bien une donnée d'expérience qu'on peut reconnaître ou pas.

En effet, en l'absence d'une conscience réflexive de ce niveau, il paraîtra vague ou nébuleux, sans rapport avec la réalité concrète. On croira que l'être humain est un assemblage complexe de réflexes, un être uniquement matériel en fin de compte. C'est dire que l'identification de l'insight a une portée méthodologique. Avoir conscience de cette activité amène à l'intégrer dans une vision de l'être humain et à la reconnaître lors de l'étude de ces domaines. Elle permet de se situer critiquement, non seulement au nom d'une conviction, au-delà du réductionnisme.

(c) De même, qu'est-ce qui différencie l'être humain des plus complexes ordinateurs? Ces appareils font des opérations complexes avec une très grande rapidité, mais ils ne saisissent pas. Si un programme n'a pas prévu telle ou telle éventualité, ils s'interrompent tout bonnement; ils ne s'interrogent pas, ils ne s'arrêtent pas pour chercher une solution. Cela, seul le programmeur est en mesure de la faire. Une identification de l'insight permet de situer critiquement la différence : la machine est logique, elle fait des opérations complexes (qui en font comme une extension du cerveau), mais elle demeure sur un seul registre, elle n'a pas la capacité de réaliser ce saut créateur qui caractérise la conscience humaine, non plus que de se poser les questions qui y conduisent, encore moins de s'arrêter pour réfléchir et apprécier le bien-fondé de ce qui a été découvert.

De la sorte, saisir réflexivement l'insight, et aller de l'insight aux autres composantes de la connaissance, apporte une vision plus complète de l'être humain où les niveau supérieurs sont intégrés critiquement. Elle permet de renverser une vision réductionniste où est considéré comme seul réel le niveau sensible, et les niveaux supérieurs comme des épiphénomènes. Pourquoi en effet une telle vision apparaît-elle? Parce qu'on n'a pas pris une conscience critique de ces niveaux en soi-même, une conscience permettant de les identifier comme existant de fait.

En terminant, rappelons que la démarche de connaissance est plus complexe que le seul niveau de la saisie. Pourtant, la première identification de l'insight qui vient d'être présentée permet de voir les perspectives ouvertes par une telle réflexion si elle est mise en œuvre de façon élaborée et systématique. C'était l'objectif premier de cette esquisse pédagogique.

Deux remarques complémentaires. Si les grandes découvertes sont des illustrations manifestes de l'insight, il est important de comprendre que ceux-ci apparaissent, comme la lecture de ce texte devrait en avoir donné l'expérience au lecteur, de façon relativement fréquente. D'ailleurs, Lonergan remarque que les grandes découvertes sont le fruit de l'accumulation continue de petits insights.(12)

Enfin, il arrive que les insights soient plus clairs en mathématiques et en science expérimentale, c'est pourquoi Lonergan commence par l'étude d'insights en ces domaines (ch. 1 et ch. 2 à 5), mais on comprend que cette démarche n'est pas la seule possible. Le but visé consiste à saisir ce que c'est que saisir, à s'approprier les processus de l'esprit et ainsi à en dégager les implications. Saisir ce qu'est saisir peut se faire à partir d'autres domaines. On s'explique ainsi l'affirmation de Lonergan à savoir que son ouvrage ne porte ni sur les mathématiques ni sur les sciences expérimentales comme telles, et qu'il demeure valable même si les informations scientifiques à partir desquelles il a été pensé devaient être révisées.(15)

(1) Dans son ouvrage : Insight. A Study of Human Understanding. New York, Philosophical Library, 1957, 785 p.  L'ouvrage a été repris dans les Collected Works of Bernard Lonergan, Toronto, University of Toronto Press, 1992, 876 p. Traduction française de Pierrot Lambert: L'Insight. Étude de la compréhension humaine, Montréal, Bellarmin, 1996, 796 p.

(2) La chose est signalée dans l'édition des Collected Works, p. 775. Lonergan reconnaît lui-même cette influence de Newman à quelques reprises, ainsi : « My fundamental mentor and guide has been John Henry Newman's Grammar of Assent. I read that in my third-year philosophy (at least the analytic parts) about five times and found solutions for my problems. »  (« Reality, Myth, Symbol », un article paru dans Myth, Symbol, and Reality, sous la direction de Alan M. Olson, Notre Dame, University of Notre Dame Press, 1980, p. 34-35.

(3) Insight, p. ix

(4) Cela se retrouve de façon curieuse dans les blagues : on saisit ou on ne saisit pas le point...

(5) Lonergan voit le fait d'apprendre comme une accumulation d'insights et, de la même façon, l'enseignement comme une communication d'insights. (Insight, ch. 6 #1, p. 173ss; trad. fr., p. 191ss)

(6) « The aim of this work is to convey an insight into insight », dira Lonergan de son ouvrage. (Insight, p. ix; trad. fr., p. 1)

(7) C'est ainsi que Lonergan distinguera, par rapport aux données des sens, des données de la conscience, données susceptibles d'être analysées de façon à parvenir sur leur compte à une compréhension juste. (Insight, p. 274; trad. fr., p. 291)

(8)  Insight, p. 5-6; voir traduction : « Quatrièmement... » (p. 27-28)

(9)  Insight, p. 5; voir traduction : « Troisièmement... » (p. 27)

(10)  Insight, p. 6; voir traduction : « Cinquièmement... » (p. 28)

(11)  Insight, p. xxviii (ma traduction).

(12) La démarche du connaître telle que dégagée par Lonergan comporte en effet ces trois niveaux : expérience, saisie, jugement.

(13) Ces applications ne se rencontrent pas comme telles dans Lonergan. Elles visent à manifester plus pédagogiquement la portée d'une appropriation de soi comme sujet connaissant.

(12)  Insight, p. 3 (tr. fr., p. 25)

(15)  Insight, p. xxv et suivante (tr. fr., p. 16s). Lonergan a même dit, semble-t-il, qu'il avait pris comme point de départ les sciences expérimentales parce qu'il s'adressait à un public anglophone, mais que s'adressant à un autre public, il aurait pu commencer autrement.

 
Accueil  | Actualités  | Diffusion de sa pensée

Entretiens  | L'homme et l'oeuvre  | Introduction à sa pensée - Qu'est-ce qu'un insight?  | Liens
Repères biographiques  | Théories économiques

 

© 2001-2007 Pierrot Lambert  | dernière mise à jour le 1er septembre 2007
créé en collaboration avec J. Gaudet Services